Quels sont les meilleurs crédits professionnels en Belgique ?
- Assurance contre les défauts possible
- Adapté pour les sociétés et les indépendants
- Démarche simple avec un versement dans les 48h
- Assurance contre les défauts possible
- Adapté pour les sociétés et les indépendants
- Démarche simple avec un versement dans les 48h
- Choix entre un taux fixe et révisable
- Possibilité de remboursement constant ou dégressif
- Aucuns frais de dossier les 3 premières années des nouveaux clients
- Choix entre un taux fixe et révisable
- Possibilité de remboursement constant ou dégressif
- Aucuns frais de dossier les 3 premières années des nouveaux clients
- Remboursement modulable
- Intérêts déductibles sur les impôts
- Changez jusqu'à 2 fois sans frais la périodicité de remboursement
Crédit professionnel en Belgique : ce qu’il faut retenir
- Le crédit professionnel s’adresse aux indépendants et aux entreprises.
- Le prêt professionnel doit être contracté pour financer les investissements liés à l’activité de l’entreprise.
- Il existe différents types d’emprunts professionnels destinés à couvrir de multiples besoins.
- L’affacturage est un mode de financement des créances clients qui permet de disposer rapidement des fonds issus des factures.
- La Belgique propose des aides à la création d’entreprise qui varient selon la région où s’établit le siège social.
Vous souhaitez créer une entreprise ou êtes déjà à la tête d’une activité exercée sous le régime d’indépendant. Pour financer vos besoins et vos investissements, vous pouvez faire appel au crédit professionnel. Celui-ci offre de multiples avantages, avec notamment la déduction fiscale des intérêts au titre de frais professionnels, selon le type d’emprunt souscrit.
Qu’est-ce qu’un prêt professionnel ?
Le prêt professionnel est un crédit réservé aux entreprises et indépendants. Il est souscrit pour répondre à leurs besoins dans le cadre de leur activité. Il peut être comparé aux prêts à la consommation accordés aux particuliers pour soutenir leurs dépenses et leurs projets.
Le crédit professionnel peut notamment servir à financer les nécessités suivantes :
- Manque de liquidité
- Création ou reprise d’entreprise
- Projets de développement
- Investissements de croissance
- Achat ou leasing d’un véhicule de société
- Achat d’équipement professionnel
- Besoin de trésorerie
- Achat de matériel
- Recherche et développement
- Stock de marchandises
- Achat de services en BtoB
- Campagnes de communication
- Recrutement de personnel
- Investissement immobilier pour les locaux de l’entreprise
À qui s’adresse le prêt professionnel en Belgique ?
Le crédit professionnel s’adresse aux entreprises et aux indépendants. Pour y être éligible, il faut avoir l’un des statuts suivants :
- Indépendant
- Artisan
- Commerçant
- Agriculteurs
- Profession libérale
- Entreprise individuelle
- Société privée à responsabilité limitée (SPRL)
- Société anonyme (SA)
- Société coopérative (SC)
- Société coopérative à finalité sociale (SCFS)
Quels sont les différents types de crédit pro ?
Les types de crédit professionnels se regroupent principalement en 3 grandes catégories.
- La trésorerie : manque de liquidité, besoin de financer des dépenses imprévus, charges de personnel, renouvellement du stock de marchandises
- L’équipement : achat de matériel, investissement dans de nouveaux équipements
- L’immobilier : acheter ou rénover ses locaux d’entreprise
À chaque type de besoin correspond une solution de financement. Les crédits professionnels peuvent être envisagés sous les formes suivantes :
- Leasing : ce mode de financement est principalement utilisé pour l’acquisition d’un véhicule de société. Les remboursements se font de manière échelonnée. Il est possible d’intégrer une clause de rachat permettant la pleine propriété de la voiture ou du camion à échéance du prêt.
- Crédit d’investissement : ce prêt est contracté pour financer les biens mobiliers ou immobiliers constituant des actifs immobilisés pour l’entreprise. Sa durée de remboursement s’apprécie du moyen ou long terme. Le taux de remboursement peut être variable ou fixe. Les échéances sont mensuelles, trimestrielles, semestrielles ou annuelles. Les intérêts et les frais sont généralement déductibles des charges fiscales d’exploitation.
- Crédit roll-over : Ce prêt se présente comme une alternative au crédit d’investissement classique. Il s’agit d’ouvrir une ligne de crédit avec un montant maximal déterminé selon la situation de l’entreprise. Il est possible de prélever des fonds, sans y être obligé. Chaque prélèvement peut être réalisé jusqu’à la somme maximale convenue. Il est effectué pour une période définie, fixée à 3 mois dans la plupart des banques. Ainsi, au bout de trois mois, le montant prélevé est automatiquement reversé intégralement depuis le compte de l’entreprise. Il est alors possible de réaliser un nouveau prélèvement.
- Crédit de caisse : il s’agit d’un crédit d’exploitation qui permet à l’entreprise d’avoir un solde négatif sur son compte courant de façon à régler les dépenses urgentes ou imprévues. La somme due à la banque est ensuite apurée avec les prochaines rentrées d’argent sur le compte à vue.
- Avance à terme fixe : ce type de prêt vient en complément du crédit de caisse. Il sert à financer des besoins d’exploitation plus importants à court terme. Le montant et la durée peuvent être estimés au préalable. Les modalités de remboursement sont fixes et prévues à l’avance. Les frais et les intérêts de ce type de crédit sont fiscalement déductibles.
- Plan de paiement anticipé d’impôt : cette forme d’emprunt n’est pas proposée par toutes les banques. Elle permet de financer ses impôts en temps et en heure tout en bénéficiant d’avantages fiscaux.
- Prêts professionnels sociaux : ces crédits ne sont pas proposés par les banques, mais par l’état. Il s’agit, par exemple, du microcrédit social destiné à financer la création d’entreprise. Celui-ci peut être associé à un prêt bancaire.
Comment obtenir un crédit d’investissement professionnel ?
Le professionnel qui se présente pour demander un financement dédié à son activité doit préparer un certain nombre d’informations. Ces renseignements seront utiles pour la banque qui doit statuer concernant l’octroi du crédit.
Le professionnel doit commencer par présenter son entreprise de manière détaillée. Il peut travailler son dossier en expliquant les informations suivantes :
- Sous quel statut juridique est formée l’entreprise ?
- Quelle est l’historique de l’entreprise ?
- Quels sont les biens ou services proposés par l’entreprise ?
- Quelles compétences particulières peuvent être observées chez le professionnel et éventuellement par ses salariés ? (Diplômes, expérience)
- Quel est l’environnement économique de l’entreprise ? (Concurrents, clients, partenaires, fournisseurs)
- Quelle est la stratégie marketing et la stratégie de communication de l’entreprise ?
- Quels sont les objectifs à court terme et à long terme ?
- Sur quels leviers s’appuie l’entreprise pour développer sa croissance ?
- Quel est le chiffre d’affaires de l’entreprise et son évolution ? (Fournir les bilans comptables sur les 3 dernières années)
Ensuite, il est nécessaire de préciser son besoin de financement. Il convient d’indiquer à quoi vont servir les fonds, comment ils seront utilisés et quel bénéfice ils apporteront à l’entreprise. Dans le cas d’achat de matériel ou d’équipement, un bon de commande et un descriptif du bien sont demandés par la banque. Si le prêt est destiné à financer le recours à un service, il faut fournir un devis détaillé. Dans le cadre d’investissements plus lourds tels que l’achat immobilier, il convient de transmettre une étude complète. Celle-ci doit préciser quels seront les gains pour l’entreprise, quelle opportunité représente concrètement cette acquisition et quel en sera l’impact financier direct.
Pour terminer, il est nécessaire de démontrer sa capacité à rembourser l’emprunt. Les bilans comptables doivent être transmis à la banque. Ils doivent remonter sur au moins trois années afin de suivre l’évolution du chiffre d’affaires et des bénéfices de l’entreprise. Il est également judicieux de prévoir un prévisionnel détaillé des recettes que percevra l’entreprise grâce à son nouvel investissement.
Quel est le taux pour un prêt professionnel ?
Il est utile de comparer les offres existantes sur le marché en termes de prêt professionnel. Dans la mesure où il existe de nombreux types de crédits, nous nous attardons sur le plus courant, à savoir le crédit d’investissement.
Organisme | Type de prêt | Caractéristiques | Taux et frais |
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Belfius | Belfius Business Crédit : crédit d’investissement pour financer des actifs immobilisés ou des stocks à moyen / long terme |
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Belfius | Crédit d’investissement : pour financer d’importants investissements à moyen / long terme |
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ING | Crédit d’investissement Equipements à moyen / long terme |
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ING | Crédit d’investissement Bâtiments |
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Fortis | Flexicrédit : crédit d’investissement pour les actifs immobilisés |
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Fortis | Crédit d’investissements moyen / long terme |
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Peut-on obtenir un crédit professionnel sans apport ?
En règle générale, un apport d’environ 15 à 30% est demandé pour l’octroi d’un prêt professionnel. Il existe cependant certaines astuces qui permettent de diminuer cette exigence des banques.
Si vous avez recours au crédit d’investissement pour un achat immobilier, la prise d’une inscription hypothécaire peut impacter à la baisse le montant de l’apport demandé.
Les résultats de l’entreprise sont également un point essentiel de toute négociation. Si la banque est rassurée concernant la capacité du professionnel à rembourser son crédit, elle accordera des conditions d’emprunt plus souples.
Dans certains cas, un prêt, une avance de trésorerie ou le recours à une ligne de crédit peut être utilisé pour financer l’apport exigé. Il n’est ainsi pas nécessaire de prélever vos fonds propres.
Pourquoi faire un crédit professionnel ?
Un prêt professionnel permet de profiter du levier bancaire pour réaliser ses investissements. Le recours à ce type de crédit présente de multiples avantages.
- Conserver ses fonds propres tout en investissant pour développer son activité
- Accéder à une trésorerie que l’on n’a pas encore pu dégager par ses recettes
- Déduire fiscalement les intérêts d’emprunt au titre de frais professionnels
- Bénéficier d’une assurance liée au prêt en cas de décès, d’invalidité ou d’incapacité de travail
- Réaliser ses projets les plus ambitieux
Qu’est-ce que l’affacturage ?
L’affacturage est un mode de financement destiné à protéger les professionnels du risque de non-paiement. On appelle également cette technique le factoring. Concrètement, la méthode consiste à transférer ses créances vers un organisme tiers. Ce dernier s’occupe d’avancer les fonds correspondants aux factures en attente de paiement à l’entreprise créancière. Il gère ensuite le recouvrement directement auprès des débiteurs concernés. De cette façon, l’entreprise peut utiliser tout de suite les sommes qu’elle n’a pas encore perçu de la part de ses clients. C’est également une stratégie qui permet d’alléger la charge représentée par le recouvrement des créances.
Il existe plusieurs types d’affacturage.
- Affacturage confidentiel : le client n’est pas informé que l’entreprise a recours à ce type de procédure.
- Affacturage notifié non géré : l’entreprise vend sa créance à l’affactureur mais s’occupe du recouvrement des créances. Elle bénéficie seulement de l’avance immédiate des fonds. Cette méthode est moins coûteuse que l’affacturage classique.
- Subrogation : les clients sont informés que leurs créances doivent être réglées auprès d’une société d’affacturage.
Le coût de l’affacturage peut être élevé dans certains cas. Le prix est déterminé suivant un forfait correspondant au nombre de client par rapport au volume de factures ou complètement sur-mesure. Le taux d’affacturage est généralement compris entre 1.5% et 6% du montant de la facture. Une redevance pour le service est également demandée.
Faut-il faire appel à un courtier pour son prêt professionnel ?
Il est possible de contracter un prêt professionnel directement auprès de sa banque ou d’un organisme financier, mais le recours à un courtier présente de nombreux avantages.
Il a accès à tout un réseau de financeurs potentiels. Il présente votre dossier simultanément à plusieurs établissements et multiplie ainsi vos chances d’obtenir un accord de financement.
Le courtier vous accompagne dans le montage de votre dossier. C’est lui qui présente votre demande de financement aux différents organismes. Son expertise et son expérience en la matière sont des alliés de poids. Il sait mettre en avant les points positifs de votre situation et de votre entreprise. Il sait argumenter pour défendre une position peu avantageuse. Il connait les attentes et les critères d’octroi des différents établissements financiers.
Bon à savoir
Le courtier peut trouver le taux de crédit professionnel le plus intéressant. Grâce à son réseau et à sa connaissance du secteur, il sélectionne rapidement les meilleures conditions qui peuvent vous être proposées. Il sait analyser l’ensemble des coûts représentés par un prêt professionnel, que ce soit concernant les frais de dossier, les intérêts ou encore le prix de l’assurance.
Quelles sont les aides en Belgique pour créer son entreprise ?
Il existe de nombreux dispositifs destinés à soutenir les indépendants dans leur projet de création d’entreprise. Les aides peuvent être classées selon la région qui les accorde et donc en fonction du lieu où vous souhaitez implanter votre siège social. Nous pouvons lister les principales mesures financières destinées à accompagner les créateurs d’entreprise. Les listes suivantes sont un appui pour vous guider dans vos démarches. Elles ne peuvent pas être exhaustives car il existe de très nombreuses mesures qui s’adressent à tous les profils et toutes les activités. Il est nécessaire de se renseigner auprès des autorités compétentes en fonction de votre secteur d’activité et de votre zone géographique pour obtenir des informations complètes.
Les aides proposées par la Wallonie pour soutenir la création d’entreprise
- Chèques entreprise pour vous accompagner dans le démarrage de votre activité : il en existe plusieurs types. Le chèque « formation à la création d’entreprise » permet de bénéficier d’une formation préparatoire et d’un accompagnement personnalisé pour se constituer un solide socle de connaissance en matière de création d’entreprise. Plusieurs thèmes sont abordés tels que l’étude de marché, les formalités administratives, le marketing ou encore la fiscalité. Le chèque « conseil à la création d’entreprise » rassemble un kit de création, une aide amorçage innovation et un soutien post-création.
- Créashop : une aide de 6000 euros réservée aux commerçants qui s’installent dans certaines communes. L’objectif de cette mesure est de redynamiser certains centres-villes. La prime d’installation représente 60% des dépenses d’aménagement du nouveau commerce.
- Financement de 5000 à 25000 euros pour les projets de création d’entreprise d’économie sociale et coopérative en Wallonie.
Les aides proposées par la région de Bruxelles-capitale aux porteurs de projets
- Prime projet d’entreprise : Cette aide représente 60% des investissements engagés pour développer votre idée. Les dépenses admises concernent principalement la consultance, la formation ou la participation à une foire à l’étranger. Le plafond maximal est fixé à 3000 euros.
- Prime pour approfondir son projet : cette subvention correspond à 60% des dépenses réalisées dans le but de concrétiser son idée de création d’entreprise. Le plafond maximal accordé est équivalent à 15 000 euros.
- Prime pour reprendre une entreprise : cette aide couvre 60% des frais de consultance ou de formation engagés dans le but de reprendre une entreprise. Son plafond maximal s’élève à 15 000 euros.
Les dispositifs de soutien à la création d’entreprise en Flandre
- Prime de transition pour les travailleurs indépendants : les chômeurs demandeurs d’emploi qui créent une entreprise peuvent percevoir cette aide de 7 800 euros. Le règlement est effectué mensuellement et étalé sur une période de 2 ans.
- Prêt de démarrage : emprunt destiné à soutenir la création d’entreprise ou le développement des indépendants en place depuis moins de 4 ans. Le crédit peut atteindre 100 000 euros. Il est remboursable sur une durée de 3 à 10 ans avec un taux d’intérêt de 3%.
- Chèques formation : la région accorde des subventions aux créateurs qui ont besoin de se former et de monter en compétences avant de lancer leur projet. Le montant peut s’élever à 250 euros plus 125 euros annuels d’aide supplémentaire.
Peut-on obtenir un prêt professionnel en tant qu’auto-entrepreneur ?
En Belgique, le statut d’auto-entrepreneur n’existe pas. Il correspond au travailleur indépendant. Ce dernier est défini par l’arrêté royal de 1967 comme « une personne qui exerce en Belgique une activité professionnelle en raison de laquelle elle n’est pas engagée dans les liens d’un contrat de travail ou d’un statut ».
Il est possible d’obtenir un prêt professionnel en tant que travailleur indépendant. Pour y parvenir, il faut remplir certaines conditions.
- Posséder un numéro de TVA et / ou numéro d’entreprise
- Justifier d’une activité d’au moins 2 ans
- Avoir un Avertissement Extrait de Rôle
- Être à jour de ses cotisations ONSS et de ses paiements de TVA
Vous en savez maintenant davantage sur les crédits professionnels. Ce type d’emprunt est réservé aux entreprises et aux indépendants. Il est possible d’y avoir recours pour les besoins de votre activité. Le levier bancaire est un atout pour réaliser des investissements qui participent à votre croissance. La Belgique prévoit également de nombreuses aides pour soutenir les créateurs d’entreprise. Vous avez toutes les clés en main pour assurer la pérennité de votre business.