Prêt professionnel : calculateur de mensualités

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En tant qu’indépendant, le crédit professionnel est un levier d’investissement fondamental. Ce type d’emprunt vous permet de réaliser vos projets dans le but de développer ou pérenniser votre activité. Vos dettes doivent être envisagées sérieusement et étudiées minutieusement pour correspondre à vos perspectives et à vos objectifs tout en respectant votre budget.

Calculateur de mensualités de prêt professionnel : ce qu’il faut retenir

  • La capacité d’emprunt d’une entreprise s’étudie selon ses capitaux propres, ses perspectives d’activités, sa capacité d’autofinancement et son ratio d’endettement.
  • La durée du prêt professionnel s’apprécie selon l’investissement à financer et varie selon les capacités de remboursement de l’entreprise.
  • Il existe de multiples astuces pour diminuer l’apport exigé dans le cadre d’un crédit professionnel.
  • Plusieurs types de garantie permettent de rassurer les banques lors d’une demande de financement.
  • Le taux du crédit professionnel dépend de plusieurs facteurs tels que le type d’investissement, la durée de l’emprunt et le montant du prêt.

Comment calculer sa capacité d'emprunt pour un crédit professionnel ?

La capacité d’endettement d’une entreprise s’analyse au travers de multiples critères. Elle correspond aux possibilités maximales que l’indépendant a pour rembourser un emprunt sans entraver son équilibre budgétaire. De nombreux éléments sont pris en compte par l’établissement financier afin de statuer sur la demande de crédit professionnel.

La banque va vérifier vos capitaux propres. Il s’agit des ressources financières de l’entreprise. Ils correspondent au capital social de départ, aux fonds mis en réserve et aux bénéfices non distribués. Ces sommes sont nécessaires pour financer le cycle d’exploitation de l’entreprise. Elles sont considérées comme des garanties par les créanciers. Les capitaux propres doivent être supérieurs aux dettes.

La banque va étudier les besoins en financement de l’entreprise. Il s’agit de déterminer les futures dépenses prévues. Les différentes échéances sont vérifiées en termes de date butoir, mais également de montant à régler. Les bilans et les résultats prévisionnels sont essentiels pour apprécier les perspectives d’activité de l’entreprise. L’établissement financier examine avec minutie les emprunts que vous avez déjà contracté. Il analyse leur motif, leur durée et le montant des mensualités à venir. Il est important de conserver une marge de manœuvre dans le paiement de vos diverses obligations. Les recettes de l’entreprise doivent couvrir ses dettes, mais également prévoir un delta supplémentaire pour faire face à une baisse d’activité ou à des imprévus.

Le prêteur attache beaucoup d’importance à l’évolution de l’activité de l’entreprise. Il est intéressant de démontrer en quoi l’investissement prévu à la suite du crédit demandé impactera positivement le chiffre d’affaires et la trésorerie. Il est utile de rédiger un business plan. Ce modèle de travail doit détailler les bénéfices directs apportés par le prêt professionnel sollicité. Les gains obtenus à la suite de cette opération doivent être mis en avant.

Il est fondamental de calculer la capacité d’autofinancement de l’entreprise. Cet élément démontre son potentiel à dégager des ressources par son activité sur une période donnée. Il permet de mesurer la rentabilité de l’entreprise. La formule de calcul est la suivante :

CAF = Excédent Brut d’Exploitation + charges non décaissables – produits non décaissables

Les produits non décaissables sont les recettes qui n’entrent pas directement dans la trésorerie de l’entreprise, comme les reprises sur provision et amortissement. Les charges non décaissables sont les dépenses qui ne constituent pas une sortie de trésorerie. Les banques sont attentives au ratio représenté par les dettes de l’entreprise par rapport à sa capacité d’autofinancement. Cet élément comptable désigne la capacité de l’entreprise à rembourser ses dettes.

La capacité d’emprunt bancaire se calcule à l’aide de la capacité d’autofinancement. Voici le mode de calcul utilisé :

Capacité d’emprunt = capacité d’autofinancement x 4

Dans cette formule, la banque se base sur une durée de remboursement du crédit professionnel de 4 ans. Ce chiffre est à nuancer selon la nature de l’investissement à réaliser et les différentes composantes du projet. Il est important de noter que les échéances annuelles de remboursement ne doivent pas dépasser 50% de la capacité d’autofinancement.

La banque va également étudier le ratio d’endettement. Elle utilise la formule suivante pour l’évaluer :

Ratio d’endettement = actifs à court terme / dettes à court terme

Le résultat doit être supérieur ou égal à 1 pour être positif.

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Quelle durée choisir pour un crédit professionnel ?

La durée du crédit professionnel dépend du type d’investissement à réaliser et de la nature de l’emprunt sollicité.

La durée du prêt professionnel est généralement corrélée avec la durée de vie de l’investissement concerné. Les banques tiennent compte de la durée d’amortissement comptable, c’est-à-dire la durée réelle d’utilisation. Cette période s’évalue selon plusieurs facteurs :

  • L’obsolescence économique du bien, c’est-à-dire sa dépréciation naturelle due au progrès technique, à l’arrivée de nouveaux produits ou à l’évolution des tendances. Cette valeur est estimée sous plusieurs angles tels que la technologie, la technique ou le commercial.
  • Les conditions et le degré d’utilisation de l’équipement. Ce contexte permet d’anticiper l’usure d’un bien.
  • Politique interne de renouvellement des actifs immobilisés
  • Caractéristiques propres à l’entreprise

Il existe des valeurs de référence utilisées notamment par les banques pour évaluer la durée d’amortissement d’une immobilisation et donc la durée d’emprunt adéquate pour cet investissement. Ce sont des données de base qui sont nuancées par chaque établissement financier lors d’une étude de prêt professionnel en fonction des caractéristiques particulières de chaque entreprise.

Type d'immobilisationDurée d'amortissement
Bâtiments industriels
20 ans
Bâtiments commerciaux
De 20 à 30 ans
Bâtiments à usage de bureaux
25 ans
Agencements et installations
10 à 20 ans
Matériel
7 à 10 ans
Outillage
5 à 10 ans
Mobilier
10 ans
Matériel de bureau
5 à 10 ans
Matériel informatique
3 ans
Brevets
5 ans
Durée d'amortissement selon le type d'immobilisation

La durée du crédit va également être ajustée en fonction du budget de l’entreprise. La capacité d’emprunt et le ratio d’endettement jouent un rôle majeur pour déterminer le montant maximal des échéances que l’entreprise peut supporter sans remettre en question son équilibre financier. Selon la somme à emprunter, la durée du crédit peut être légèrement modulée pour faire correspondre le poids des échéances par rapport aux possibilités de l’entreprise. Une période de crédit plus longue permet de régler des annuités plus basses. Au contraire, une durée de remboursement courte a pour conséquence l’augmentation des charges de prêt.

La durée du prêt professionnel est également un élément important par rapport au coût du prêt. Plus la durée est courte, plus les taux proposés sont avantageux. C’est aussi une économie sur le montant global de l’assurance et des frais liés à l’emprunt. Plus un crédit pour indépendant est court, moins il est considéré comme risqué par la banque.

Peut-on faire un crédit professionnel sans apport ?

Il est rare qu’une banque accorde un financement à plus de 80% du montant de l’investissement. Toutefois, certaines mesures peuvent être adoptées par l’entrepreneur pour diminuer le montant de l’apport exigé au maximum. A noter que la somme demandée diffère selon les établissements financiers. Il est toujours judicieux de comparer les conditions d’emprunt selon les organismes.

Il existe des aides publiques qui soutiennent les entreprises dans le cadre de leur création, développement ou reprise. Ces dispositifs peuvent être sollicités en fonction du lieu de domiciliation du siège social et du secteur d’activité. Les sommes ainsi obtenues sont susceptibles de représenter un apport dans le cadre d’une demande de crédit professionnel.

L’apport est destiné à rassurer les banques lors de l’octroi d’un prêt. Il existe d’autres méthodes pour leur proposer des garanties. Certains organismes de soutien aux entreprises peuvent se porter garant dans le cadre d’un projet. C’est, par exemple, la mission du fonds Bruxellois de garantie. Il existe également le système de la caution personnelle et solidaire par lequel l’entrepreneur s’engage de manière privée vis-à-vis du créancier. Dans le cadre d’un achat immobilier, la prise d’une inscription hypothécaire est capable d’apporter une garantie suffisante pour le prêteur. Tous les types de sûretés réelles et personnelles peuvent être envisagés.

La santé financière de l’entreprise est un élément capital pour obtenir un crédit professionnel sans apport ou presque. Selon les bilans comptables, les résultats et les comptes prévisionnels, l’établissement financier sera éventuellement en mesure de revoir ses conditions d’emprunt. Concrètement, plus l’entreprise sait démontrer de belles performances, plus la banque est rassurée et plus les conditions d’octroi du crédit professionnel sont souples.

Pour donner confiance aux organismes, la présentation du projet à financer est capitale. Il s’agit de démontrer en quoi cet investissement sera bénéfique pour l’entreprise. Il est pertinent de transmettre des éléments chiffrés analysant l’impact positif de la démarche. Par exemple, de nouvelles installations dans les locaux commerciaux vont permettre d’attirer plus de clients et de réaliser des recettes plus élevées. Dans ce cas, il faut expliquer pourquoi et détailler cette affirmation en chiffres concrets.

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Quel est le taux d'un prêt professionnel ?

Le taux du crédit professionnel dépend des critères suivants :

  • L’objet du prêt : le type d’investissement influe sur le taux d’intérêt. Par exemple, Le financement de trésorerie est plus onéreux que l’achat de matériel.
  • Le type de prêt : certains modes de financement sont plus chers que d’autres. Par exemple, le taux d’un crédit d’investissement est moins élevé que celui d’une ligne de crédit ou d’un crédit de caisse.
  • La durée de remboursement du crédit : des taux d’intérêts plus bas sont proposés pour les financements courts. Les remboursements longs sont considérés comme davantage risqués car la santé financière de l’entreprise peut être impactée par de multiples facteurs dans le temps.
  • Le type de taux : variable ou fixe. Il est possible de profiter d’un taux variable très bas selon les conditions du marché. Ces taux sont alignés sur les taux directeurs de la banque centrale. Ils peuvent cependant évoluer à la hausse et sont à étudier raisonnablement.
  • Le montant à financer : en règle générale, les banques exigent des taux plus élevés pour les petits montants.
  • La qualité du plan financier et des bilans comptables : plus l’organisme financier est rassuré quant aux capacités de remboursement de l’entreprise, plus il est susceptible de proposer des conditions avantageuses. Le taux d’intérêt rémunère notamment le risque.
  • Le type de garantie : plus l’entreprise a la capacité d’apporter des garanties solides, plus la banque est susceptible d’appliquer un taux favorable.

L’observatoire du crédit aux sociétés non financières, rattaché à la banque nationale de Belgique, a établi certaines moyennes concernant les taux de crédits professionnels. Ces chiffres permettent d’envisager le taux susceptible de vous être proposé dans le cadre de votre demande de financement.

  • Taux moyen des prêts professionnels à long terme : 1.41%
  • Taux moyen des crédits professionnels à court terme inférieurs à un million d’euros : 1.53%
  • Taux moyen des prêts professionnels à court terme supérieurs à un million d’euros : 1.37%
  • Taux moyen des crédits professionnels à moyen terme : 1.45%

Quelles sont les garanties demandées pour un prêt professionnel ?

Il existe plusieurs types de garanties applicables dans le cadre d’un crédit professionnel. On parle de sûretés réelles ou de sûretés personnelles.

Les sûretés réelles sont des biens mobiliers ou immobiliers donnés en garantie par l’entreprise. En cas de défaillance dans le remboursement de la dette, la banque est autorisée à vendre le bien pris en garantie et à encaisser la valeur de la transaction. Parmi les sûretés réelles, on distingue le nantissement, le gage et l’hypothèque. Le nantissement consiste à mettre un bien incorporel en garantie. Il peut s’agit d’un fonds de commerce, par exemple. Le gage suit le même principe, mais concerne les biens corporels. L’hypothèque représente la prise de garantie sur un bien immobilier.

Une sûreté personnelle représente une personne qui promet d’intervenir dans le remboursement de la dette en cas de défaillance du débiteur principal. Dans le cadre d’un prêt professionnel, l’entrepreneur peut agir en tant que caution personnelle et solidaire. Il s’engage ainsi en tant que personne physique. Le tiers qui représente la sûreté réelle peut également être un organisme qui accepte de se porter garant pour le projet. Certaines institutions spécialisées dans l’aide aux entreprises interviennent sur ce créneau. Dans tous les cas, la banque doit s’assurer de la faculté de remboursement du garant. Celui-ci doit présenter une capacité d’endettement suffisante pour supporter les charges de la dette en cas de besoin. Sa situation financière est donc analysée.

Comment obtenir un prêt professionnel ?

Pour décrocher un crédit professionnel, il est important de suivre certaines étapes essentielles.

  1. Définir son projet

Il s’agit de déterminer le besoin de financement. Il convient d’analyser l’investissement à réaliser. L’entreprise doit avoir la capacité de démontrer en quoi cette dépense est nécessaire pour son développement ou sa croissance. Le professionnel doit expliquer les bénéfices qu’il recevra à la suite de cette stratégie. Par exemple, l’achat d’une machine plus performante va multiplier par deux la vitesse de production et donc les profits. Concernant les acquisitions immobilières, une étude du secteur est nécessaire. Celle-ci doit prendre en compte les clients potentiels, la concurrence et les tendances du marché sur le secteur géographique concerné. Par exemple, acheter des locaux équipés d’un parking et situés sur un boulevard plus passant offrent de réelles opportunités pour l’entreprise. Une approche différente doit être élaborée s’il s’agit d’une création d’entreprise, d’une action de déploiement ou de la reprise d’une activité.

2. Présenter l’entreprise

L’objectif est de démontrer la capacité de l’entreprise à rembourser la dette sollicitée. Les bilans comptables et les prévisionnels d’activité sont essentiels dans cette étape. Le calcul de ratios comptables démontrant la bonne santé financière de l’entreprise sont également utiles. Un dossier complet doit être élaboré. Le but est de rassurer l’organisme financier. Celui-ci va analyser la situation actuelle, mais également l’évolution de l’activité afin d’anticiper les revenus futurs de l’entreprise. C’est lors de cette phase que le professionnel doit établir un plan financier et réfléchir aux éventuelles garanties qu’il est susceptible de proposer.

3. La recherche de partenaires financiers

Trouver la banque ou l’organisme de crédit adapté est une étape cruciale. Pour cela, il est important de comparer les conditions d’emprunt et les politiques d’octroi des différents intervenants. Le recours à un courtier en crédit professionnel peut s’avérer très utile pour sélectionner les établissements dans lesquels déposer sa demande. Certaines exigences peuvent ne pas convenir au projet de l’entreprise ou, au contraire, correspondre tout à fait à ses possibilités.

Vous connaissez désormais les multiples facettes du crédit professionnel. L’emprunt est une solution d’investissement, voire un passage obligé selon le montant et l’objet du projet. Pour obtenir un prêt, l’entreprise doit mettre en avant ses résultats, ses objectifs et l’évolution de son activité. Le but est de rassurer la banque pour bénéficier des meilleures conditions possibles. Pour cela, il existe de nombreux leviers tels que les systèmes de garantie. Grâce à tous nos conseils, vous pouvez envisager sereinement vos besoins de financement.

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Adeline Harmant
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Adeline Harmant est une rédactrice financière expérimentée travaillant pour HelloSafe depuis 3 ans. Elle bénéficie d'une solide expérience de 15 ans en rédaction financière, ayant travaillé pour des sites financiers de renom. Adeline a acquis de solides compétences financières jusqu’à devenir une experte de la bancassurance, des marchés financiers, de la bourse mais également des crypto-monnaies.

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