- Le Compte titre Ordinaire : une enveloppe financière ouverte
- La fiscalité avantageuse liée au CTO
- Les risques du CTO
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En Belgique, le rendement moyen d’un compte épargne est de 3 % tandis que celui d’une assurance vie est étroitement lié au marché. En dépit de leurs avantages, ces solutions financières offrent un rendement trop limité pour assurer un confort financier à moyen et long terme.
C’est pour cette raison que de plus en plus d’investisseurs se tournent vers le compte titre ordinaire, une enveloppe qui permet d’investir en bourse. Toutefois, ce type de compte présente de nombreux points d’ombres. Voici des éclaircissements pour accompagner les futurs investisseurs.
Le Compte titre Ordinaire : une enveloppe financière ouverte
Le Compte titre Ordinaire (CTO) est un compte ouvert auprès d’une banque belge ou d’un courtier en ligne. Sa principale fonction est de servir de support pour acheter et vendre des instruments financiers comme les actions, les obligations, les ETF, etc.
Le CTO présente de nombreux avantages. Contrairement à la plupart des produits financiers, ce type de compte n’impose aucun plafond de versement ni une durée minimale de détention. Cette structure unique permet à l’investisseur de déposer le montant de son choix, d’investir et de réaliser des plus-values.
De plus, la souplesse d’investissement du compte titre ordinaire en fait une solution intéressante pour les détenteurs. En plus de pouvoir déposer le montant de leur choix, ils ont un contrôle complet de leur portefeuille d’investissement. Ils peuvent donc choisir des titres et obligations, sans être contraints d’utiliser les packs d’instruments généralement proposés sur le marché international.
La fiscalité avantageuse liée au CTO
Au-delà de sa capacité à offrir une grande flexibilité aux investisseurs, le CTO présente des avantages fiscaux non négligeables sur le long terme. En effet, il n’y a pas de taxe annuelle sur les CTO si la valeur moyenne du compte (à certaines dates) reste en dessous de 1 000 000 d’euros. En revanche, si ladite valeur dépasse ce seuil, une taxe de 0,15 % par an sera appliquée.
Cela dit, cette fiscalité connaîtra d’importantes évolutions à partir du 1er janvier 2026. Dès cette date, une taxe de 10 % sera prélevée sur les plus-values qui proviennent d’actifs financiers. Cependant, les 10 000 premiers euros de plus-values chaque année seront exonérés de cette taxe.
Par ailleurs, dans les situations extrêmes, les plus-values qui proviennent d’un trading intensif ou d’une opération spéculative peuvent être imposées jusqu’à 33 %. Cela dit, pour que cette fiscalité puisse être appliquée, le CTO doit être associé à un compte courant. Par conséquent, il peut être intéressant d’ouvrir un compte bancaire en ligne en Belgique pour ce type d’opération.
Les risques du CTO
Malgré ses nombreux avantages, le Compte Titre Ordinaire (CTO) présente tout de même des risques. Le premier est fiscal. Le trading intensif reste l’une des meilleures façons de faire des plus-values. Mais ce type d’achat et de vente d’actifs subit une imposition différente (environ 33 %) qui peut affecter les prévisions de l’investisseur.
De même, le CTO étant un support d’investissement, sa valeur dépend de celles des actifs qui le composent. Seulement, comme dans tous les investissements, la valeur des actifs peut connaître d’importantes fluctuations. De ce fait, l’utilisation d’un CTO ne réduit pas les risques de perte et ne garantit aucun rendement.
En outre, les frais de transaction, les commissions sur les titres étrangers et les frais de change sont des éléments susceptibles d’affecter la rentabilité d’un investissement. À terme, des frais trop élevés peuvent affecter la valeur moyenne du CTO.
A noter
Cet article a été fourni par un tiers dans le cadre d’une collaboration commerciale. Les opinions exprimées n’engagent que leur auteur.
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