[Blog] Démystifier les idées reçues sur le crédit

Dans le monde financier d'aujourd'hui, le crédit est devenu une composante essentielle de notre vie quotidienne. Qu’il s’agisse d’acheter une maison, de financer des études supérieures, ou encore d’acquérir une nouvelle voiture, une demande de financement est souvent nécessaire pour réaliser nos projets. Cependant, malgré son importance, le crédit est souvent entouré d'idées reçues et de malentendus qui peuvent induire les consommateurs en erreur. Dans cet article, nous démystifions 4 idées reçues sur le crédit en Belgique.

Fausse idée n°1 : le crédit est un service financier réservé aux personnes riches

Il est courant de penser que le crédit n'est accessible qu'aux personnes aisées ou disposant d'un revenu élevé. Cependant, en Belgique, les institutions financières proposent une large gamme de crédits adaptés à différents profils et revenus. Il existe par exemple des crédits à la consommation, tels que les prêts personnels ou les micro-crédits, qui permettent d'emprunter des sommes plus modestes pour financer des projets personnels.

Fausse idée n°2 : les taux d’intérêt des prêts sont toujours excessivement élevés

Les taux d'intérêt peuvent varier en fonction de nombreux facteurs, tels que le type et la durée du prêt, le montant emprunté, le profil de l'emprunteur ou encore l’organisme prêteur. Bien qu’il existe donc une multitude d’offres différentes, il est erroné de penser que les taux d'intérêt sont toujours excessivement élevés en Belgique. En outre, les TAEG (Taux Annuel Effectif Global) sont réglementés par la loi. Il ne peuvent donc jamais être supérieurs à un certain plafond, mais peuvent varier en fonction des conditions du marché. Enfin, la concurrence entre les établissements financiers favorise une certaine diversité des offres, permettant aux emprunteurs de trouver des taux raisonnables qui correspondent à leur profil.

Bon à savoir

Si vous êtes à la recherche d'un crédit, il est donc essentiel de prendre le temps de comparer les offres et faire jouer cette concurrence.

Fausse idée n°3 : emprunter en cas de difficulté financière est toujours une bonne idée


Bien que la facilité de même que la rapidité d'obtention de crédits puissent sembler être des avantages aux yeux de nombreux emprunteurs, elles peuvent toutefois générer des situations financières compliquées pour les consommateurs les moins aguerris. L'accès rapide aux prêts peut en effet être tentant, mais sans une gestion financière responsable, cela peut entraîner des difficultés à long terme. Certaines personnes peuvent se retrouver prises au piège d'un cycle d'endettement, où elles contractent de nouveaux crédits pour rembourser les anciens, ce qui ne fait qu'aggraver leur situation financière. Cette spirale descendante peut finalement conduire à des retards de paiement, des défauts de remboursement et, dans les cas les plus graves, à une inscription au registre de la Banque nationale de Belgique (BNB) en tant que mauvais payeur.

Être fiché à la BNB peut avoir des conséquences néfastes, notamment une diminution de la capacité d'emprunt future et une difficulté accrue à accéder à des solutions de financement. En effet, les personnes fichées à la BNB ne peuvent en principe plus souscrire de nouveaux prêts jusqu’à une régularisation complète de leur situation.

Bon à savoir

 il existe toutefois des solutions de crédit pour les personnes fichées à la BNB.

Il est donc essentiel de faire preuve de prudence lorsque vous envisagez de contracter un crédit et de mettre en place une gestion financière saine pour éviter de tomber dans le surendettement.

Fausse idée n°3 : l’octroi de crédits n’est pas supervisé

Bien qu’il puisse aujourd'hui sembler particulièrement aisé d’obtenir un emprunt, les banques belges opèrent toutefois sous la supervision de la FSMA (Autorité des Services et Marchés Financiers). Autorité belge succédant à la Commission bancaire, la FSMA établit des directives claires en matière d'octroi de crédits. Elle exige notamment des banques qu'elles effectuent une évaluation approfondie de la solvabilité des emprunteurs potentiels, en tenant compte de leur historique de crédit, de leur capacité de remboursement et de leur niveau d'endettement. De plus, elles doivent respecter des normes strictes en termes de transparence et d'information des clients sur les conditions des prêts.

Ces directives garantissent que les banques ne peuvent accorder des prêts qu'en fonction de critères spécifiques, afin de mettre en place des garde-fous solides pour protéger les intérêts des emprunteurs et prévenir les risques de surendettement. Ainsi, grâce à ces mesures, les banques belges garantissent un processus d'octroi de crédits responsable et sécurisé, contribuant ainsi à maintenir la stabilité financière des consommateurs.